La “leçon du Toulouse Triathlon

Plus de 150 photos de l’événement sont à retrouver sur l’album photo dédié

Les vachettes au relais de l'Hers 2020
Notre plat préféré : la brochette de vachettes

Le titre de l’article de la Dépêche est dithyrambique, c’est le moins que l’on puisse dire, mais il est à la hauteur de la performance ! De quoi faire oublier les quelques erreurs qu’il contient.
Car non, ça n’est pas la première fois qu’il se passe des choses du côté de Fontbeauzard. A vrai dire, le club est même un fidèle, représenté chaque année : une équipe en 2016 qui finit 2e de sa catégorie, montrant la voie aux suivants qui l’emportent en catégorie M2 en 2017, derrière des plus jeunes qui font un beau score au général, avant de placer trois stars sur le podium et de l’emporter en M1 en 2018, cette dernière catégorie étant à nouveau raflée par les vachettes l’an dernier… Il y a donc des vachettes à l’honneur à chaque édition.

Bref.
Cette année, monter des équipes n’aura pas été une sinécure (et pourtant, c’est pas faute d’en avoir parlé dès l’AG), mais il y en avait bien quatre au final pour profiter de conditions parfaites : pas de vent, du grand soleil, pas trop froid ni trop chaud… Sans doute la plus belle météo que le TACO ait connu pour sa belle épreuve, une des plus anciennes en relais dans la région.
On retrouvait donc “Les Girls“, “Les vachettes folles“, “Les petits jeunes” et les énigmatiques “Le gros, le maigre et le brocoli” du Toulouse Tri.

A 9h30 pétantes (ou presque), le départ est donné. Et c’est un coup de canon qui s’élance au coup de pistolet, avec un concurrent dont la tenue laisse à penser qu’il part pour l’UTMB (sac de trail, lunettes, bonnet… pour 5 km, rappelons-le) mais dont l’allure est digne d’un 400 m, voire d’un éclair jamaïcain sur une ligne droite… Quoi qu’il en soit, il prend 10 mètres d’avance en 50 m sur un peloton où un maigre se cache en dixième position, stratège rusé et habitué des départs raisonnables pour mieux croquer toute la course ensuite. Derrière le petit cheval blanc qui rapidement va doubler toute la concurrence, sprinteur initial compris, Emmanuel, Émeline et Léa lancent également leurs relais.

Le parcours à Fontbeauzard fait une sortie de huit, avec une première boucle de 3,5 km qui repasse par le pont du départ, avant de faire 1,6 km dans l’herbe et la forêt (portion qui sert d’ailleurs pour le morceau final commun à faire à trois). Ce qui permet de faire un point intermédiaire à chaque relais.
Et au retour du vélo ouvreur, le point est clair : Flo est en tête, et très largement, puisqu’il faut attendre plus d’une minute pour voir le groupe de poursuivants pointer le bout de son nez…

Même malade (soit disant, les photos disent le contraire), le gros peut s’élancer tranquille, avec le clignotant pour indiquer à ce vélo qui n’avance pas devant lui qu’il va le doubler…
C’est également au tour d’Olivier et Joëlle de se lancer sur le relais intermédiaire.

Au retour de Ben, la messe est dite. Le brocoli s’élance avec un écart qui a encore augmenté à 1’23”. Et même si derrière, il y a eu un changement, avec l’équipe Foulées qui revient fort et qui sort également sa fusée Adrien Latestère pour tenter de combler le retard, plus personne ne reverra jamais la chevelure folle d’un Hugo à qui ses deux compères avaient promis la victoire comme cadeau de départ. Il se contente cette année d’une petite licence loisir discrète, mais il revient en tête chercher les deux lascars pour un tour d’honneur mené tambour battant, et pourra donc partir en Suède avec un nouveau trophée au compteur, les trois l’emportant en moins d’une heure et avec plus de deux minutes de marge…

La victoire au relais de l'Hers 2020
Ou comment changer le nom de l’équipe en “Le futur ex-grippé, le grippé et le futur grippé”…

Pendant ce temps, les derniers étages des fusées s’allument et c’est le départ de Franck, Stéphane, Christelle et Maud pour tenter de grappiller quelques places et pour quoi qu’il arrive finir en beauté.
C’est aussi l’occasion des encouragements dans tous les sens, puis des photos finish, et du ravitaillement bien mérité.

Et puis l’attente et le suspense commencent… Longs, très longs… Interminables, même… Car si pour la victoire, les choses sont claires, rien n’est certain pour les catégories, où chaque équipe en tête a aussi droit au podium. Et si les vachettes folles ne venaient que pour le plaisir d’être ensemble, les petits jeunes et les girls se mettaient à rêver…

Les vainqueurs sur le podium du relais de l'Hers 2020
Cette victoire, c’est cadeau, Hugo !

Pour ces messieurs, il n’y aura pas photo. 6 minutes, c’est le temps avant la fin des inscriptions qu’il restait à l’équipe “Just in time” pour s’inscrire. Mais c’est aussi le confortable temps d’avance à l’arrivée de la course que les premiers M2H ont sur les vachettes. Ah, si seulement ils avaient traîné un peu plus… D’autant que pour nourrir plus de regrets encore, il n’y a pas d’équipe en M3H, et donc la victoire était acquise à toute équipe du club qui se serait montée… En 2021 sans faute !!!
Côté féminin, en revanche, pas de mauvaise blague, ce sont bien les Girls Émeline, Joëlle et Christelle qui sont appelées sur le podium… devant une foule déjà éclaircie, les organisateurs ayant déclaré le buffet d’apéro ouvert juste avant de récompenser toutes les catégories féminines… !
Qu’importe. Les vachettes, elles, sont bien là pour célébrer les leurs sur le podium, puis pour trinquer et se rassasier au buffet qui, à lui seul, vaut de s’inscrire à la course !

Allez, c’est promis, à l’année prochaine, avec encore plus d’équipes…

Les filles au relais de l'Hers 2020
Des lauréates enivrées… par la victoire (qui elle, peut se consommer sans modération !)

Quatre duathlètes à Muret

Ce dimanche était aussi le démarrage de la saison des sports enchaînés dans la région toulousaine, avec le duathlon de Muret, couru depuis l’année dernière sur la piste de karting, avec un parcours vélo en boucle tout autour.
Tout petit comité cette année, une fois n’est pas coutume, mais des vachettes présentes sur presque toutes les courses avec Thibaud sur le S pour les adultes, Louis et Raphaël chez les minimes sur le XS, et Mathilde, lauréate du challenge interne chez les filles en 2017-2018, et de retour aux affaires sur le format 10-11 ans, mais qui, et c’est sans doute la première fois, ne monte pas sur le podium. Ce n’est que partie remise !

Un double athlète multi-surface

Quand on aime, on ne compte pas…
Un dimanche après-midi aussi ensoleillé, c’est propice à une balade autour d’un lac. Et ça tombe bien, c’était justement la cinquantième édition (rien que ça) du Cross du Tour du Lac de Saint-Ferreol, du côté de Revel. Avec au départ l’infatigable, l’inoxydable, l’incontournable Olivier. Oui, oui, le même qui s’était échauffé le matin avec ses deux compères au relais de l’Hers !

Ça clape pour eux

Un peu plus à l’Est se tenait la deuxième édition du challenge de la Clape. Après les beaux résultats de l’année dernière, et avec les maillots du club présents sur la moitié des publications de l’organisation sur les réseaux sociaux, il était normal de retrouver des vachettes sur la rampe de départ du contre-la-montre vélo le matin, puis du 10 km de course à pied l’après-midi, deux volets d’une unique épreuve à cumul.

En l’absence du brocoli qui ne pouvait pas être au relais et au moulin, et avec la blessure de Damien, il restait tout de même Julien, Charles et Nicolas pour arborer les couleurs du Toulouse Tri et faire de belles places d’honneur face à l’armada du LST venue tout rafler.

Et ça court partout

Et puis comme souvent, le reste du troupeau était éparpillé un peu partout façon puzzle.

On pouvait donc apercevoir une vachette dans le Tarn (Pierre à Alban sur l’Albatrailhou), dans le Tarn et Garonne (Franck à Bruniquel pour le Néandertal Trail) et même au soleil de Séville pour le marathon avec Nicolas le forçat.

La morale de la leçon, c’est que les dimanches au soleil, il n’y a que ça de vrai. Les 23 vachettes de sortie ce week-end ne vous diront pas le contraire…

Le gros, le maigre, le brocoli, les girls… et tous les autres…
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