Le Toulouse Triathlon s’enorgueillit d’être un club convivial, ouvert à tous les niveaux, où les débutants complets sont les bienvenus et où ils pourront côtoyer des athlètes bien plus entraînés, voire des champions.
Et cette année, il faut reconnaître que c’est plutôt un grand cru, avec pas moins de trois qualifications différentes pour des Championnats du Monde divers et variés. Petite revue de détail dans l’ordre d’apparition à l’écran.
Le challenge du coach
C’était tout début avril, du côté de Salou, en Espagne, et cela devait être le premier dossard en triathlon pour tout le club, coach PH montrant l’exemple à tout son troupeau de vachettes. La nature en a décidé autrement avec une natation impraticable, et un triathlon qui devient un duathlon…
Au terme de 5 km de course, les 85 km de vélo prévus et le petit semi qui va bien, dua-PH passe la ligne en 4h08 et en 8e position de sa catégorie. Ce qui est tout sauf anodin, car autant sur le circuit Ironman le dernier de la catégorie peut être qualifié si personne devant ne veut du jeton, autant sur le circuit Challenge, ça ne descend pas au-delà de la 8e place… Et c’est descendu !
Voilà donc notre PH qualifié pour “The Championships” en Slovaquie fin mai. Sauf que heu, fin mai, en vrai, ça l’arrange pas, il a déjà autre chose en double file, c’est court pour s’organiser, tout ça, tout ça (on va pas refaire le coach, hein), et donc qu’au final il a négocié un report pour 2023.
Ainsi notre premier qualifié de l’année sera le dernier à s’élancer le 21 mai 2023 en Slovaquie.
Mike rempile pour le Graal
Il était déjà en bonne place dans le “Mur de la Gloire” du club parce qu’il avait déjà connu le collier à fleurs, le jeton que tant de triathlètes (à commencer par notre président) rêvent de toucher un jour, mais il a remis le couvert, douze ans plus tard.
Jamais content de sa prépa, toujours avec un truc qui cloche, Mike, vachette de la première heure, ne fait pas de bruit. En revanche, quand il met les watts, ses performances parlent pour lui. Et ça claque.
Sans bruit, donc, dans son coin, dans sa bulle, il avait minutieusement préparé son coup, et le 26 juin, sur les fameuses pentes du col de Vence, il est déjà en avance, et il fait tout sauf une promenade sur la promenade des Anglais. Et à l’arrivée de l’IronMan de Nice, c’est le bingo, avec un deuxième collier à fleurs et le jeton pour Hawaï.
Rendez-vous est donc pris pour le 8 octobre. Mais cette fois, il y a un passager dans les bagages, puisque Roro n’aura pas hésité bien longtemps pour poser des congés sans solde et pour prendre aussi le billet, pour faire l’accompagnant, le photographe officiel et le supporter de luxe. Et repérer les lieux pour le jour où c’est lui qui aura le collier, à n’en pas douter…
A noter que parmi les vachettes présentes également sur la course, l’encore plus discret Jean-Marie aurait pu également avoir le jeton en discutant un peu moins en cours de route avec les bénévoles. Mais de son aveu même, il ne l’aurait pas forcément pris, les prix du dossard, des séjours et du voyage étant devenus complètement délirants. Mais d’un autre côté, quand on a déjà été champion du monde, c’est difficile de viser plus haut encore !
Jamais deux sans trois, Laurent va en Utah
La semaine suivante, c’est le week-end de l’incontournable triathlon de Nailloux, ou half du Lauragais, organisé par nos copains du TOAC.
Enfin, ça, c’est pour la plèbe.
Les champions, eux, ils vont sous d’autres cieux.
Et Laurent, qui cette année s’était plutôt spécialisé dans le podium sur format XS (oui, avec quand même une victoire, une troisième place au scratch et deux victoires en master, on peut commencer à parler de spécialisation), avait choisi une course un tantinet plus relevée en termes de dénivelé et de durée, en allant barboter dans un lac surchauffé en montagne, visiter une première fois le Coll de Ordino, puis une deuxième pour être bien sûr de s’en souvenir, pour finir par une course étonnamment plane, bref, en choisissant d’aller se frotter au 70.3 Andorra ! Celui-là même ou l’année d’avant Inès puis Leanne s’étaient qualifiées pour les championnats du monde de half (mais, en pleine épidémie, avaient refusé comme presque tout le monde, les incertitudes sur les voyages étant trop fortes).
Cette année, plus rien de tout ça, et Laurent récupère bel et bien un ticket pour l’Utah, avec un billet pour aller visiter Saint-Georges fin octobre.
Et comme une vachette voyage rarement seule, une toute néo-vachette, Florette, sera également du voyage, s’étant qualifiée dans son club précédent avant de rejoindre le Toulouse Triathlon pour la nouvelle saison.
Merci Franck pour ce bel article.
Après la superbe course de Mike, nous avons la pression. Je suis très heureux de pouvoir partager cette aventure avec Florette. Ça va être cool!