Cliquez sur les photos pour les voir en grand.

Et comme les quelques clichés sélectionnés pour illustrer l’article ne sont qu’un aperçu des très nombreux qui ont été pris, toutes les photos sont à retrouver sur l’album dédié.

Toutes les photos du stage en cliquant sur celle-ci…

Dimanche 21 – Jour 0

Plus d’un millier de messages ont dû être échangés sur le groupe WhatsApp du stage quand arrive enfin le jour du départ.
Les sacs sont prêts, le matériel rassemblé, les vélos révisés et huilés, et les stagiaires impatients de se frotter au programme toujours conséquent du coach.

Cette année, en raison de pas mal de “je pars de mon côté car j’arrive après / je pars avant / je n’arrive pas du même endroit / je ne rentre pas à Toulouse” et autres contraintes diverses et variées, le “gros” de la troupe n’est en fait que la moitié du groupe, au rendez-vous sur un parking Sécurisé pour Formation Réduite.

Rien à dire sur le trajet, si ce n’est que Philippe, ayant finalement joué la sécurité en venant en véhicule, expliquera qu’il aurait quand même préféré y aller à vélo… et qu’en plus visiblement, cela aurait pu passer.

A l’arrivée, retrouvailles avec les uns et les autres, et installation rapide car il y a déjà la première activité.
Le coach avait pensé à une course à pied, les triathlètes lui expliquent rapidement que le match Leinster / Toulouse est bien plus important. Et le stage commence donc devant la télé, une bière à la main, en assistant impuissants à une défaite de notre club de cœur. Mais une victoire aurait été un exploit retentissant, il est vrai.

Une raison de moins de trinquer le soir, l’autre raison potentielle, à savoir un possible titre de champion régional en duathlon pour Hugo, ayant également échappé à la panthère le matin. Qu’importe, c’est une très belle deuxième place que la bande pourra fêter.

Jérôme et Corentin regardent les moutons
“Puisque je te dis que celui-là il est plus rapide…”

Le match passé, plus d’excuse, il est temps de se jeter à l’eau, au sens propre comme au sens figuré, puisque c’est la séance de natation de bienvenue. La piscine est chauffée, le moment agréable.

Et c’est le premier dîner, pour prendre des forces pour une longue semaine à venir…

Lundi 22 – Jour 1

Le groupe avant la première sortie de course à pied
Parés pour la première course à pied

C’est parti pour de bon dès 9 heures avec un petit fartlek pyramidal. 1/2/3, puis 4 x 30/30, puis 3/2/1. Un coureur adepte des longues distances demandera si les chiffres sont en minutes ou en kilomètres, mais déjà avec des minutes, la séance dure presque une heure, donc cela suffit amplement !

Au retour, petit moment d’inquiétude. Le ciel est sombre, et le tonnerre gronde vraiment pas loin, avant que les éclairs n’illuminent le ciel. L’orage est juste aux portes du camping, et menace le relais hertzien en haut du Pic du Néoulous, qui se trouve être l’objectif de la sortie vélo de l’après-midi. Les conjectures et les plans sur la comète vont bon train.

Le pic du Néoulous sous l'orage...
“Sous le soleil exactement… pas à côté, juste en dessous…”

En attendant, il est temps d’étrenner les beaux bonnets du club dans l’eau de la piscine pour une belle séance avec des battements pour achever les jambes qui ont déjà couru et des sprints entrecoupés de footings…
Bastien et Justine se régalent depuis le bord à faire moult photos et vidéos des vachettes grenouilles.

Quant à Christophe et Sylvie, ils rejoignent la bande, qu’Hugo et Flo font temporairement grossir depuis la veille au soir en profitant du jour férié.

Ce n'est plus une séance de piscine, mais un aquathlon
A l’abordage !!!” 6 x 25 sprint, retour via le bord…

Après le déjeuner, c’est un troupeau aux couleurs du club qui se rassemble pour la traditionnelle photo de groupe. Et c’est parti pour la sortie, la météo semblant vouloir mettre l’accalmie au programme de l’après-midi.
Le groupe 1 s’élance souplement sur la route, tandis que le groupe 2 prend de l’avance en camion pour démarrer d’un peu plus loin et faire un menu un peu moins chargé.

Le groupe sur la route vers le Boulou
Roulez bolides !

Le démarrage n’était qu’une mise en bouche, et aux Cluses, les choses sérieuses commencent, avec 20 km de montée jusqu’au pic. 20 km qui sont un segment Strava, repéré de longue date par les deux chasseurs de KOM qui partent en tête, suivis de Tanguy et Philippe puis de Corentin, parti en dernière position mais tout de suite aux avants-postes. Le reste de la troupe monte “au train”, selon la consigne du coach.

Pierre voit ses efforts interrompus au bout de quelques hectomètres seulement. Chaîne cassé, le dérive chaîne dans le camion, les clefs dans la poche d’Hugo devant… Heureusement, le coach et d’autres ont le matériel sur eux, et le pauvre Pierre se lance dans une longue, longue, longue réparation avant de faire un long, long, long chemin pour rattraper le groupe. Mais au final, il fera toute la sortie comme les autres !

Au carrefour, trois des filles attaquent la redescente, quand les autres continuent les 6 km de montée vers le refuge et le col… qui n’est pas du tout le bout du calvaire : ensuite viennent encore 3,5 km de montée, avec des pourcentages encore plus forts, et une route de mauvaise qualité. Et cette antenne qui n’arrive jamais…
L’histoire retiendra que toutes les vachettes lancées dans l’ascension l’ont terminée, que personne ne s’est éternisé en haut dans le froid et le vent et avec la vue sur… les nuages, qu’une double crevaison (dans la descente) aura privé Flo de ses chances sur le KOM (en montée, si, si, rien à voir avec la forme du jour), mais qu’Hugo n’aura pas laissé passé la sienne, déposant un à un ses compagnons d’aventure, et bien amélioré la marque de référence.

La vue bouchée en haut du Néoulous
Ce qui est bien avec les ascensions à vélo, c’est que souvent, il y a une vue magnifique en haut en récompense

Puis vient le temps de la descente et du retour aux pénates, avant une douche express pour ne pas rater le pot d’arrivée offert par le camping aux quatre clubs présents.
La sangria est fraîche et légère, et descend toute seule après la journée. La suite dira si c’est une boisson de récupération ou pas !

Au dîner, la pluie arrive quand les jeunes du club des Dauphins prennent la direction du bassin juste après le repas…
Pendant ce temps, les vachettes finissent toutes les assiettes (une bourse aux échanges se mettant en place à tous les repas), puis profitent des chocolats de Pâques apportés par Line. Tout en consultant la météo du lendemain… pas folichonne : pluie le matin, vent l’après-midi, il faudra composer avec.

Mais en attendant, il est temps d’aller se reposer après une belle et longue première journée.
Les mots de Jean-Michel, le restaurateur, au moment de nous souhaiter une bonne nuit, sonnent comme une prophétie : “Oh, là, vu comme c’est parti, là, il va pleuvoir toute la nuit“.

Mardi 23 – Jour 2

Jean-Michel n’a pas menti. Il a plu toute la nuit.
Et vu le bruit sur les toits des bungalows, on peut même parler de déluge…

Au réveil, c’est la désolation : il pleut toujours autant, et les allées du camping sont inondées. Autant dire que la sortie vélo de 110 km du matin n’est plus qu’un lointain souvenir.
Qu’à cela ne tienne, le coach ne va pas se laisser abattre et dégotte une salle de vélo RPM perpignanaise prête à accueillir le Power Meuh dans la matinée. Donc le plan change, et le départ sera en voiture à 9 heures.

Le plan est cependant un peu optimiste. Car au petit-déjeuner, Jean-Michel, toujours lui, explique à tout le monde que ses employés ne peuvent pas venir travailler ce matin : les deux routes d’accès au camping sont fermées, elles aussi complètement inondés. En un mot, le camping est coupé du monde !
Déjà l’an dernier, les vachettes étaient tombées sur une route coupée, mais cette année, on progresse dans le concept.

Quoi qu’il en soit, la matinée s’annonce plutôt calme côté sport… en attendant l’accalmie prévue peu avant le déjeuner.

Avec ou sans combi, ça nage malgré la pluie
Avec ou sans combi, natation ou swimrun, le mardi, tout est permis !

Le coach se débat en coulisse pour trouver des solutions. Et c’est finalement un créneau de natation partagé avec le club des Dauphin qui s’organise.
Avec plusieurs options : soit de la natation “normale”, soit de la natation en combinaison, soit un swimrun, que les moins frileux font en trifonction et que les plus courageux font en néoprène de triathlon (pas forcément la plus adaptée).
Pour les premiers, le programme est assez classique, mais pour les suivants, il est moins académique puisque les sections de natation ont une distance ultra-précise, à savoir “nager jusqu’à ce que Tanguy finisse“, que les transitions étaient chronométrées, et que les tours de course à pied dans le camping se faisaient à une allure consistant à éviter de payer l’apéro, peine réservée aux hors-délais ! Au final, l’histoire retiendra que Laurent a terminé en tête, soit parce qu’il allait beaucoup plus vite, soit parce qu’il a coupé le parcours… Allez savoir, il n’y avait pas d’arbitre sur l’épreuve !

Au déjeuner, quoi qu’il en soit, tout le monde se retrouve avec le sourire, car la pluie a enfin cessé, et que les routes se sont dégagées.
Et pour fêter cela, un petit miracle se produit dans le programme infernal du coach : un petit moment de grâce est offert aux stagiaires, qui peuvent prolonger le café voire, ô bonne mère, faire la sieste. Si, si, vous avez bien lu, LES STAGIAIRES ONT PU FAIRE LA SIESTE !!!

Cela dit, ce n’était que reculer pour mieux sauter. Car à 15 heures, un convoi se met en route, et, en passant un gué à la sortie du camping à l’endroit où une tractopelle finit de dégager le fossé, prend la direction de la fameuse salle de vélo RPM à Perpignan.
Une fois sur place, la salle n’a rien du Kona Bike : les vélos sont là, mais pas d’écran géant, pas de compteur électronique, pas de capteur de puissance. Tout se fera au ressenti et au cardio, avec la playlist du coach (et les pubs qui vont avec) et ses consignes. Pour une belle séance de trois quarts d’heures, comme tous les lundis, soit 80 minutes (Bastien, tu as quoi comme montre ?). Et cette fois-ci, même si on aura entendu quelques grincements, pas de casse de chaîne ni de crevaisons à déplorer.
La PPG dans la salle de muscu d’à côté après la séance, c’est cadeau du chef. Mais au grand dam de tout le monde, la responsable nous met dehors au moment où le coach, jamais à court d’idée, venait de lancer un atelier ludique de cross-fit, car un cours y était prévu.

PPG d'après vélo RPM pendant le stage 2019
100 minutes de vélo en salle… et c’est parti pour 100 crunchs de récup’

C’est donc le retour au camping, sous le grand soleil retrouvé…
Une occasion en or pour partir sur une course à pied d’enchaînement. Les nageurs du matin ont droit à un exercice de tempo, les swimrunners s’en sortent avec uniquement un footing, et Christelle se teste à nouveau en course après sa blessure. Tout le monde part en direction du karting et de la piste cyclable, puis fronce des sourcils en voyant les nuages noirs aux alentours, s’inquiète en entendant le tonnerre gronder à nouveau, commencer à faire demi-tour aux premières gouttes et rentre à allure pas footing du tout quand la pluie recommence à tomber dru !
Cependant tout le monde rentre sain et sauf, quitte à être un peu humide, voire carrément mouillé.

Le créneau d’apéro était pour une fois sécurisé dans l’agenda. Enfin en théorie, car le changement de plan a fait rentrer la bande plus tard que prévu. Et si la pluie interdit d’installer les tables au milieu des bungalows, c’est au bar du camping que tout le monde se retrouve pour trinquer avant le dîner. Enfin le moment tant mérité…

Puis l’heure du marchand de sable arrive tôt. Car demain, ce n’est pas jeudi, mais il y a quand même piscine au réveil. Les grenouilles peuvent coasser tant qu’elles veulent aux abords du camping, les vachettes, elles, vont se coucher !

Mercredi 24 – Jour 3

Dès potron minet, les vachettes sont donc en train de barboter. Enfin, barboter, il faut le dire vite : ce matin, c’est séance de lactique. L’avantage, c’est que ça réchauffe vite les organismes endormis. L’inconvénient, c’est que la journée n’est pas finie, donc que les 25 et 50 à bloc laissent vite des traces. Heureusement, le coach est magnanime et écourte la séance d’un gros quart d’heure pour envoyer tout le monde au petit déjeuner.

Personne ne traîne trop au café, car il est déjà temps de partir en voiture vers le parc de Valmy. Celui d’Argelès, pas celui des Ardennes. Le Toulouse Triathlon a pris rendez-vous en fin de semaine avec 22 dossards sur les épreuves de trail qui en partiront, mais pour l’instant, c’est sortie longue endurance en trail. La consigne du coach est de courir 1h30 à 1h40, sur un parcours au choix.
Deux groupes se forment, puis éclatent en d’autres petits groupes au gré des envies, des possibilités, et des erreurs de parcours (et dire que le coach fait de la course d’orientation !!!). Cependant, le paysage est toujours aussi beau pour tout le monde, et la balade vraiment agréable. Du coup, les photos et les selfies pleuvent. Les premiers rentrés, même en ayant visité des bords de champs et passé quelques clôtures, s’occupent en improvisant une séance d’étirements et de cross-fit. Les suivants cravachent un peu pour revenir dans l’objectif de temps. Quant aux derniers, ils suivent le coach dans une variante non documentée en se rallongeant un peu.

Le sourire retrouvé, parés pour un trail au soleil

De retour au bercail, tout le monde file au buffet après une douche rapide. Mais le déjeuner est vite expédié et, telle une volée de moineaux, le troupeau disparaît promptement… car c’est la fête, il y a encore la possibilité de caser une micro-sieste avant de repartir pour la suite.

La suite, si vous avez bien décompté les sports, c’est la sortie vélo…
Changement de programme par rapport à l’an dernier, cette année, ce sera la Madeloc, en quatre groupes, et avec un exercice à faire dans les côtes (un relais inversé, le dernier passant en tête en permanence).

Christophe a la bonne idée de crever avant le départ. Comme ça au moins, la galère du jour est cochée, on en parlera plus, et cela permet de réparer tranquillement au camping avec tout le monde autour, et tout le matériel.

C’est le départ. Les filles partent devant, sauf Christelle qui part avec ses gardes du corps, et les deux derniers groupes ferment la marche. Dès les premières rampes, Franck décroche du groupe 1. Ses petits camarades l’attendent un peu, mais au point camion, le changement de groupe est acté. Avant, il y avait eu regroupement partiel sur trois groupes, au moment de rebrousser chemin. En effet, les parcours proposés par le camping réservent parfois des surprises. Et sur celui-là, non testé en 2018, c’est une route qui devient un accès pour les secours qui finit en chemin carrossable. Pas de quoi lancer une volée de triathlètes en vélos de route. Il suffira donc de suivre les panneaux de la DDE, c’est aussi une bonne méthode.
La montée vers le col de la Serra se lance : le groupe 1 fait les exercices, le groupe 4 également, accompagnées que sont les filles par le coach (et sa caméra témoin). Au milieu, le groupe 2 s’est scindé en 5, et chacun fait l’exercice le plus consciencieusement du monde, accélérant quand il est dernier et passant en tête de son groupe de un. Quant au groupe 3, il a disparu des radars et ramassé un cycliste de plus qui vient grossir ses rangs et poser sur les selfies. Devinette : dans quel groupe était Christelle ?
En parlant de photos, le groupe 1 demande à une randonneuse de les prendre. A cette dernière qui demandait où étaient leurs femmes, Tanguy répond qu’elles préparent le repas. Bizarrement, il n’a pas été cadré dans le cliché !

“Allez les garçons, on fait une photo !”

Après le col de la Serra, c’est le demi-tour pour le groupe 100 % girly (que le coach a la sollicitude de ne pas envoyer dans le vent), et pour les autres la descente sur le col de Mollo, puis la montée vers la tour de la Madeloc, qu’on atteint toutefois pas tout à fait (il faudrait finir en trail). Puis la descente sur Banyuls et Port-Vendres, et rebelote pour le Mollo et la Serra avant de filer, le vent et ses rafales à plus de 50 km/h enfin de dos, vers le camping.
Après Christophe, c’est Line qui s’inscrit aux galères mécaniques du jour en bloquant son pédalier (la fourchette étant prévue pour avoir la chaîne en une épaisseur, pas deux). Il faut que Sylvie s’y mette aussi pour tout décoincer, mais du coup ça frotte sur la fin de la sortie.

Et soudain le miracle : enfin un créneau d’apéro !

Deuxième miracle du stage : la bande est rentrée avant 19h, et le soleil est bien là (le vent aussi !), ce qui permet enfin de sortir le Mölkky et les bières cachées dans tous les frigos… C’est l’apéro bien mérité entre les bungalows.
Puis vient l’heure du repas, et c’est jour de fête aussi puisque ce sont les lasagnes qui requinquent les organismes qui commencent à encaisser les séances.

Demain, c’est réveil à l’aube, pour changer (!), mais cette fois, pour une grosse sortie vélo… Encore de nouvelles aventures en perspective.

Jeudi 25 – Jour 4

7 heures du matin, Argelès s’éveille. Le vent a soufflé toute la nuit, et n’a visiblement aucune velléité de s’arrêter. Mais pour une fois, le programme est maintenu.
Les pique-nique chargés dans le camion, les trois groupes s’élancent pour la sortie longue du col de la Brousse. Au programme, 116 km et 1 800 m de dénivelé. Pourquoi trois ? Parce que Justine préfère soigner son mal de tête (merci le vent toute la nuit qui n’a pas dû aider), que Sylvie et Line ne sont pas motivées pour affronter les caprices d’Éole, et que Franck, encore moins motivé par le vent de travers, choisit de charger son vélo dans le Trafic pour faire uniquement le col avec Bastien.

Au moment du départ, Pierre trouve sa cocotte gauche complètement tordue. Le vent a en effet fait choir son vélo pendant les quelques secondes entre sa sortie du bungalow et le départ… Ça promet !

Pendant que les vachettes roulent, le coach et son sbire du jour se lancent donc dans la montée du col par le côté raide, profitant des entrées de nuage pour apprécier l’arc-en-ciel qui les accompagne tout du long. Arrivés en haut, ils basculent pour aller à la rencontre des groupes. Bastien remonte avec le premier, Franck avec le deuxième.
Si la montée depuis Las Illias est plus douce, elle est beaucoup plus longue, avec une vingtaine de kilomètres en prise. Et surtout, elle est beaucoup plus froide et humide, les nuages étant bien présents sur ce versant. La bascule n’en est que plus agréable encore !

Après la descente, c’est le regroupement au camion pour le pique-nique bien mérité. Pendant ce temps, au Dauphin, Line se fait une séance de natation personnelle pendant que Justine et Sylvie, retournées à Valmy, continuent les repérages sur les sentiers de trail.

Une pause casse-croûte plus que méritée

Ça repart avant midi du côté des cyclistes : il ne reste qu’une cinquantaine de kilomètres, mais avec un petit col, et le programme du jour est loin d’être fini. Pendant ce temps, Bastien et Franck mettent le cap sur la côte pour voir l’état de la mer en prévision de la natation en eau libre prévue à l’heure du goûter.
Dès la mer en vue, la messe est dite, ce que l’examen depuis le sable confirme immédiatement : houle, vent, vagues, fort courant de côté, tout est réuni pour rendre l’environnement hostile aux triathlètes. La séance est donc annulée, et le coach va devoir une fois de plus improviser. Les deux compères se posent la question de la température et se préparent à aller tâter l’eau, quand le téléphone sonne : c’est Jean-Yves qui a hérité du souci technique du jour en explosant son pneu arrière dans la descente du deuxième col (heureusement, sans chute) et qu’il faut aller récupérer… complètement à l’opposé du parcours. C’est donc reparti pour un aller-retour au secours du naufragé, qui au final rejoindra son bungalow quelques secondes à peine avant ses compagnons de route.

Si la natation en mer ne peut avoir lieu, cela ne veut pas dire pour autant que les stagiaires vont pouvoir faire la sieste : le coach a dépêché un émissaire à l’accueil du camping et récupéré un créneau de natation de plus, donc c’est une séance dans le chlore, mais sous un soleil rayonnant (les dos en porteront les stigmates à la sortie) qui est lancée. Les 8 x 25 m de battements ne font pas rire les cyclistes, mais le reste de la séance est heureusement plus souple.

Bastien, acteur vedette de la série “Alerte à Argelès”

La course à pied d’enchaînement, en revanche, n’est pas tout à fait souple : après l’échauffement, il s’agit, pendant dix minutes, d’augmenter sa vitesse par palier chaque minute jusqu’à atteindre sa VMA, avant de faire une redescente sur neuf étages… Bref, une pyramide machiavélique dont le coach a le secret. Mais l’ingrédient mystère qui pimente le tout, c’est le fameux vent : fort dans le dos au retour, il met une claque à tout le monde au moment du demi-tour, qui se fait donc à VMA. Bonjour les allures, d’un coup !
Quant à Laurent, le programme étant trop simple, il préfère prendre un petit chemin en terre plutôt que la piste cyclable avec tout le monde. A l’aller, il croise bien une voiture à un portail, mais c’est au retour, en trouvant la même barrière fermée, qu’il comprend qu’il est sur un chemin privé… Et il doit improviser une quatrième épreuve de saut d’obstacle en escaladant la grille en question.

De retour, c’est enfin le calme. L’apéro ne tarde pas à se mettre en place, les cacahuètes descendent aussi vite que sur un ravitaillement d’après course, et tout le monde est à table bien tôt.
Le couscous au menu fait que l’ambiance à table est digne du souk de Marrakech : on s’échange une boulette contre un morceau de poulet, une merguez contre un peu de semoule… Ça troque et ça négocie partout !
A côté, le directeur du camping remercie les vacanciers et sportifs, et présente son staff, présent en nombre à la soirée vin et fromage. Christelle en profite pour se faire repérer de toute l’assistance, mais elle aura sans doute au moins résolu le problème de l’eau chaude capricieuse de son bungalow.

Et comme le poulet, tout le monde est cuit, voire archi-cuit, donc même la bande qui accompagne le coach au bar pour un dernier verre est sous son toit avant dix heures..

Vendredi 26 – Jour 5

Le vendredi n’est pas le jeudi, donc c’est pas Jany, mais pourtant dès l’aube les vachettes font trempette, pour ce qui est normalement le dernier créneau en piscine du stage. Mais sait-on jamais ce qui peut arriver…
La motivation est moins forte qu’au début, et cela se sent : à 7h30 le troupeau n’est pas au grand complet dans l’eau, et toutes les excuse sont bonnes pour retarder la mise à l’eau. A part deux ou trois guerriers, tout le monde a également suivi la suggestion du coach de sortir la combinaison. Et c’est parti pour une flopée de longueurs.
A 8h45 au petit déjeuner, l’ambiance est déjà beaucoup plus décontractée, pendant que le patron remballe les dernières traces de la soirée concert de la veille.

Et les stagiaires profitent d’une petite heure de calme, avec un ciel tout bleu sans nuage, un soleil radieux et une température parfaite, et surtout, plus de vent. Bref, une météo de vacances… Et dire que là-haut, le pic du Néoulous est complètement dégagé, et que la vue doit y être magnifique.

En attendant, il est temps de chausser les baskets pour la première des deux courses du jour. Car oui, l’idée du jour du coach, c’est le quatrième entraînement, donc la double séance de course à pied, dont pour la moitié du groupe une avec un dossard et un binôme.
Dans l’immédiat, le programme est de faire 10 km : 5 jusqu’à la capitainerie au tempo (à partir de la barrière du camping, ce qui laisse au moins 2 à 300 m pour s’échauffer), et les 5 retour tranquilles. Bon, ce que le coach a oublié de dire, c’est qu’il y a 6,1 km jusqu’à la capitainerie, et qu’il faudra faire un choix sur la consigne à respecter (demi-tour au bout ou au bout… de 5 km).
Si la grande majorité part sur l’exercice, il y a comme toujours quelques particularité : Laurent reste au bungalow faire de la chirurgie sur ses ampoules, Justine repose ses mollets en faisant souple , Christelle continue à se tester , Jérôme accompagne Sylvie en voiture jusqu’au front de mer, le premier pour faire bronzette sur le sable, la deuxième pour mitrailler les coureurs à leurs passages…
Bref, c’est menu à la carte !

Au début, elle est froide. Et après… aussi !

Au retour, après la séance de pieds dans le dauphin glacé (comprendre, dans la piscine en forme de dauphin qui, contrairement au bassin de 25 m, c’est pas chauffée), le menu du déjeuner est lui agrémenté par le reste des plateaux de fromage de la soirée de la veille. Miam ! De quoi donner du baume au cœur avant la (relativement courte) sortie vélo, dont l’heure de départ permet même de caser encore une sieste.
On se demanderait presque si les stagiaires ne sont pas en vacances…

Girl power

Une nouvelle tête fait son apparition pour cette dernière sortie à vélo en la personne de Cynthia, venue en presque voisine après une heure de route.
Le programme est identique pour tout le monde, mais pas les heures de départ, les filles, avec Franck sur leur porte-bagages, partant une demi-heure avant les fusées, pour les 60 km avec pas trop de dénivelé.
L’averse surprend son monde en tout début de sortie, devant comme derrière, mais heureusement elle n’est que passagère, laissant place à un beau soleil. En revanche, dès le kilomètre 6, la guest star du jour attrape le pompon et récolte la galère technique quotidienne en perdant l’un de ses patins de frein avant. Du coup, la prudence est de mise.
Un regroupement partiel a lieu en haut de la bosse du jour, à l’entrée de Llaouro, avant le retour au bercail. Ce dernier donne lieu à l’autre souci inévitable, à savoir celui des surprises des parcours que les vachettes n’avaient jamais essayés : cette fois c’est une petite route qui serpente dans les vignes. Oh, c’est bucolique et mignon à souhait, certes, mais au sol cela ressemble souvent plus à un parcours de cyclocross qu’à une route carrossable pour vélos de route. Tant pis pour Tanguy et sa machine de contre-la-montre, tant mieux pour Bastien et son gravel !
Sur la fin du retour, le parcours emprunte la piste cyclable, et tous les cyclistes y croiseront à leur tour un troupeau de 500 têtes de moutons, obligeant à une pause et donnant l’occasion de faire des photos insolites.

Une nouvelle tête fait son apparition pour cette dernière sortie à vélo en la personne de Cynthia, venue en presque voisine après une heure de route.
Le programme est identique pour tout le monde, mais pas les heures de départ, les filles, avec Franck sur leur porte-bagages, partant une demi-heure avant les fusées, pour les 60 km avec pas trop de dénivelé.
L’averse surprend son monde en tout début de sortie, devant comme derrière, mais heureusement elle n’est que passagère, laissant place à un beau soleil. En revanche, dès le kilomètre 6, la guest star du jour attrape le pompon et récolte la galère technique quotidienne en perdant l’un de ses patins de frein avant. Du coup, la prudence est de mise.
Un regroupement partiel a lieu en haut de la bosse du jour, à l’entrée de Llaouro, avant le retour au bercail. Ce dernier donne lieu à l’autre souci inévitable, à savoir celui des surprises des parcours que les vachettes n’avaient jamais essayés : cette fois c’est une petite route qui serpente dans les vignes. Oh, c’est bucolique et mignon à souhait, certes, mais au sol cela ressemble souvent plus à un parcours de cyclocross qu’à une route carrossable pour vélos de route. Tant pis pour Tanguy et sa machine de contre-la-montre, tant mieux pour Bastien et son gravel !
Sur la fin du retour, le parcours emprunte la piste cyclable, et tous les cyclistes y croiseront à leur tour un troupeau de 500 têtes de moutons, obligeant à une pause et donnant l’occasion de faire des photos insolites.

Des vachettes au pays des brebis…

Au retour au camping, le programme est à nouveau à la carte : les non-trailers du soir encore aptes à la course à pied partent pour 2 x 10 minutes d’enchaînement à allure de leur format, quant au trailers, il mangent un morceau et préparent leurs affaires pour le duo. Christophe et Sylvie saluent les 8 qui partent vers Valmy car ils reprennent la route le soir même, avant d’aller dîner avec le reste du groupe.

Ce vendredi soir marque donc le début des épreuves de l’Argelès Nature Trail, avec au programme l’AlbéraDuo, à courir par paire comme son nom l’indique, pour 10 km et 400 m de dénivelé annoncés, et des départs en contre-la-montre toutes les 20 secondes.
Le groupe reste un certain temps au retrait des dossards : d’abord parce qu’il faut faire changer des noms, Philippe, Bruno et Nico palliant les forfaits de Justine, Laurent et Jérôme (comme le dit Laurent, heureusement que le banc du Toulouse Tri est conséquent !), et ensuite, parce qu’à y être, tout le monde récupère aussi les dossards, 21 au total, du samedi et du dimanche. Sans oublier les 21 T-shirts qui vont avec !
A partir de 20 heures, ce sont les départs, dans l’ordre des dossards : les 4 équipes de vachettes s’élancent l’une derrière l’autre, font une petite boucle dans le parc, passent un portail… et grimpent les 400 m de dénivelé d’un coup, dans les pierres, sur moins de deux kilomètres de distance. C’est la surprise du parcours de ce trail atypique. La suite est une longue descente dans les pistes forestières, avec une vue magnifique, attirés par les étoiles, jusqu’à l’arrivée, dans le même parc, au bout de seulement 8,5 km, avec un petit raidillon de 500 m juste avant pour bien éprouver les gambettes.

Quatre beaux duos après leur gros numéro

Et tout le monde se retrouve au copieux ravitaillement et à la bière d’après course bien méritée.
Pendant ce temps, au camping, c’est la fête aussi : ce vendredi, c’est en effet soirée karaoké, et les triathlètes de tous les clubs présents depuis le début de la semaine en profitent pour relâcher un peu la pression. Les vachettes assistent donc à une version enflammée et dénudée d’Allumer le feu avant que Christelle et Laurent ne se lancent, un peu poussés par Bastien le taquin qui les a inscrits, dans une interprétation de Foule sentimentale.

Samedi 27 – Jour 6

Le coach a longuement hésité sur le programme du dernier jour de son dernier stage chez les vachettes. Sortie longue, épreuve interne, les deux, dans quel ordre, ça a cogité toute la semaine ou presque. Sachant que pour le triathlon interne, la question de la natation était cruciale, en raison de la météo et de l’état de la mer.

Hé oui, parfois on se demande si le coach ne nous mène pas en bateau…

Au final, une solution est trouvée en s’inspirant du BearMan. Ce sera donc le triathlon interne le matin, avec natation dans le lac de Saint-Jean-Pla-de-Corts, puis la montée vers Las Illas à vélo, et deux tours de lac à pied. Un format… hybride.
Line restant au camping, un convoi se forme avec les vélos et les sacs des autres stagiaires, et la troupe s’installe sur l’herbe, sous le regard de Justine qui ne se sent pas en état de faire la course, avant de partir reconnaître la sortie du village pour le parcours vélo. Premier souci avec la sortie du parking : le chemin en terre est plein de gravier, et aucune alternative correcte ne se présente. Il faudra faire du cross-country ou marcher longuement jusqu’à la route à T1. Deuxième souci dans le village : Franck emmène le minibus et ses passagers visiter un lotissement hors parcours, erreur vite corrigée par les autres voitures.
De retour au parking, enfilage des combis. La motivation est très moyenne au sein du groupe : les gestes sont lents et posés, la fatigue qui se fait sentir ne donnant envie à personne de se lancer dans un triple effort. Le coach, de son côté, n’en a cure et a déjà gonflé son canot pneumatique. Il attend sur l’eau pour le décompte. Et c’est le départ !
Dès les premiers mouvements, tous les doutes et toutes les hésitations sont oubliées, et les vachettes se lancent à fond dans l’exercice, du début à la fin. Comme quoi, il suffit de se jeter à l’eau, parfois.
Deux boucles dans le lac sont prévus pour commencer. Jérôme et Pierre les terminent dans un mouchoir de poche, mais derrière Franck… que la clémence du coach a dispensé de repartir avec le premier tour (sage précaution pour ne pas manger la paella froide ou cramée à 16 h). La montée à vélo est l’occasion de se replacer, et Tanguy ne s’en prive pas, passant en revue ses petits camarades et les déposant l’un après l’autre pour prendre la tête de course, qu’il ne lâchera pas jusqu’à l’arrivée. Philippe tentera bien de lutter, remportant notamment le trophée de l’ascension la plus rapide du jour, rien n’y fait.

Sur la ligne, ils ne sont que 7 sur les 12 du départ à prétendre au classement : outre Franck qui n’a pas tout nagé, Christelle, Laurent et Jérôme sont dispensés de course, et Jean-Yves fait demi-tour après quelques foulées. Restent donc Tanguy, Corentin, Philippe, Pierre, Bruno, Manu et Nico qui bouclent le triathlon dans sa globalité.

Petite inquiétude avant de partir, car Christelle, qui était bien devant Jean-Yves dans la montée, n’est pas rentrée quand ce dernier arrive au “parc à vélos”. La raison, elle la donne elle-même en arrivant quelques minutes plus tard : sans doute en manque de vélo, elle a rallongé le parcours en visitant le village, se trompant à un carrefour…

Le remballage est rapide, car l’heure tourne, et la paella attend au camping. Le stage est officiellement fini (même s’il reste des dossards à honorer), et donc le repas se prolonge et est plus festif que de coutume. Corentin y retrouve Marion, arrivée par le grand puis le petit train jusqu’au camping pour le week-end.
Ensuite, c’est programme à la carte : un petit groupe remballe ses affaires pour repartir sur Toulouse, Laurent et Christelle remontent en selle pour aller à Collioure manger une glace, une moitié des trailers fait la sieste, l’autre moitié part devant et fait un crochet par la plage du Racou pour une glace et une balade d’avant course.

A 17h00, les trailers, ou plutôt les “coureurs nature”, puisque tel est la dénomination officielle des épreuves du jour, rejoints par le coach, sont parés au départ… qui est annoncé retardé, et dans l’ordre inverse de ce qui était prévu : le 10 d’abord, le 5 ensuite. Tout le monde adapte donc son échauffement, du moins pour celles et ceux qui en font un !
Les deux courses finissent par s’élancer. Au menu, plus un vrai trail que juste une course nature, avec du dénivelé et quelques passages en monotrace. Mais pas tout le D+ sur les premiers hectomètres comme la veille. Et cette fois, la distance est là, et même carrément là : 10,5 sur le 10 et surtout 6,9 sur le 5 après une erreur d’aiguillage d’un des bénévoles !

Comme la veille, la troupe, encore plus conséquente, se retrouve au ravitaillement d’après course, et à la bière bien méritée, voire à la séance d’ostéopathie.
Au bout d’un moment, Christelle appelle pour venir aux nouvelles : elle se sent bien seule, abandonnée au camping, et voudrait savoir quand la bande compte rentrer ! C’est chose faite peu après, et le dernier apéro s’installe, en refaisant la course, avant le dernier dîner, pour lequel la table a déjà raccourci en longueur suite aux divers départs.

Dimanche 28 – Jour bonus

Au petit déjeuner à 7 heures, cette fois, ça ressemble à la Bérézina : la table, qui a compté jusqu’à 21 convives, ne voit que 4 courageux arriver. En effet, c’est encore jour de départ pour Christelle et Bruno, ainsi que pour le coach et sa petite famille, jour tranquille pour Nico que les siens viennent retrouver, et Jérôme s’offre une grasse matinée, tout comme Marion et Line.
Il ne reste donc que les 4 traileurs du matin non forfaits (Bastien ayant troqué son dossard pour faire le 10 la veille et Justine ayant relancé).
Troisième et dernier voyage vers Valmy pour la toute petite bande. Pas d’échauffement, si ce n’est pour aller du parking au départ, et c’est parti pour le Trail de la Massane. Un vrai trail, avec 200 concurrents, 1 000 m à gravir, des monotraces, des descentes techniques, et tout en haut, là-haut, depuis la tour de la Massane, une vue magnifique.
On retiendra surtout que Franck, en tête pendant la première moitié, passe le relais à Philippe juste avant la tour (avant de traîner en descente comme à son habitude) et qu’au final c’est Corentin, revenu de l’arrière et auteur d’un sprint assassin, qui finit première vachette un souffle devant Philippe, qui finit sa troisième course en trois jours comme les autres alors qu’il n’était pas sûr de bien encaisser la fatigue et ne voulait pas prendre de dossard au départ. Quant à Pierre, il avait annoncé une promenade en forêt de 3h30 et finit avec une heure d’avance sur ce plan, montrant bien que lui aussi avait bien encaissé la fatigue du stage.

A chacun sa méthode de récupération…

Dernière tournée de bière avec Jérôme et les filles qui sont venus pour l’arrivée, puis retour au camping pour retrouver Nico & family et partager un dernier déjeuner ensemble.

Dernier passage à Valmy. Il faut renter, maintenant, ça suffit !

Et vient l’heure des adieux et du retour. Le Dauphin s’éloigne, Toulouse se rapproche, la vie sportive et extra-sportive habituelle va pouvoir reprendre ses droits.
Mais une fois encore, les stagiaires n’oublieront pas leur belle semaine et ont des tas de choses à raconter, en plus d’être dans une forme olympique et parés pour la saison de triathlon !

Étonnamment, à la fin de la semaine, tous les classements Strava sont trustés par des stagiaires…
Argelès 2019 🔐
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