“En avril, ne te découvre pas d’un fil” dit la maxime populaire. Et tant qu’à faire, ce week-end, quitte à sortir couvert, il fallait mettre du lest samedi pour ne pas s’envoler, puis garder l’imperméable dimanche pour éviter la saucée…
Et pourtant, les vachettes sont sorties en nombre affronter les éléments : des dimanches avec une vingtaine de dossards, hors saison de tri, c’est pas toutes les semaines. Il y avait donc du monde partout, et il y en avait pour tous les goûts.

Sur route d’abord, ce premier week-end d’avril est le rendez-vous du Semi de Colomiers, aussi roulant que celui de Blagnac, et qualificatif pour les championnats de France. Sur ce terrain, c’est Damien qui grille la priorité à Olivier et à Emmanuel pour être le premier au sec.

Dans les petites rues glissantes et pleines de flaques de Toulouse, c’était pour la bonne cause et en rose fluo que couraient les participants de l’Odysséa. Les enfants couraient “pour Maman”, les grands pour soutenir la recherche contre le cancer. Ça vous rappelle quelque chose ? Hé oui, bien sûr, c’est Une cause à laquelle les vachettes ne peuvent qu’être sensibles…
Le Toulouse Tri était donc particulièrement représenté au départ, mais également à l’arrivée puisque Damien s’offre tout simplement le podium au général, dans un chrono supersonique de 36 minutes et 23 secondes. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’en plus il a été capable de se plaindre du manque de concurrence pour le tirer encore un peu plus haut, l’animal.
C’est pourtant évident : la concurrence, elle était tout simplement loin derrière, avec une vitesse pareille, épicétou !
Et donc, même avec des temps tout à fait remarquables, il faut descendre un peu au classement pour retrouver un Nicolas, Corentin, Valentin, Baptiste, Joëlle et le deuxième Nicolas

Damien sur le podium de l'Odysséa 2018
Damien tout coquin, avec toujours une touche d’orange, même sur les courses en rose

Quand on entend pluie, on pense trail et boue. Et cela tombe bien, il y en avait aussi au programme du week-end.

Jean-François avait choisi d’aller du côté de Villefranche-de-Lauragais pour tester une nouvelle épreuve, le Trail du Val 31.

Plus nombreux et moins aventureux, les amateurs de trail avaient choisi une valeur sûre, Entre Save et Galop, qui proposait cette année un quatrième parcours encore plus long, pour encore plus de bonheur. Et si l’ambiance était toujours au rendez-vous, il fallait bien choisir ses chaussures, car malgré la semaine ensoleillée et venteuse, la pluie a rendu les parcours de plus en plus glissants.
Qu’importe, c’est une belle brochette de vachettes qui s’est illustrée, avec Philippe qui domine le coach Bastien en personne et Colin sur les 32 km du Saut, et le duel des deux Franck qui tourne à l’avantage du plus jeune sur les 23,5 km du Galop. Enfin, quand on dit 32 et 23,5, c’est pour ceux qui n’ont pas coupé à travers bois, un endroit du parcours ayant en effet permis à quelques concurrents de grappiller deux minutes et de chiper quelques places à nos honnêtes vachettes.
Quoi qu’il en soit, la performance du jour était sur la Save, et ses 13 km, où Vincent avait décidé de composter une fois de plus sa carte de fidélité aux podiums en prenant à nouveau la troisième place au général, deux semaines après celle gagnée sur la Nuçoise.
Insatiable, le Vincent !
Dommage que le froid et la pluie aient un peu gâché l’ambiance de l’après course et du buffet associé, car c’est un de ceux où l’on a plutôt envie de s’attarder quand il fait une température correcte.

Vincent à Entre Save et Galop 2018
Le parapluie était de rigueur, mais il n’empêche pas la bonne humeur

Pour le soleil, une fois n’est pas coutume, il fallait aller du côté de la capitale, ou comme chaque année début avril un kényan fait une petite balade de deux heures pour visiter tous les plus grands sites.
Marc avait également décidé de participer au marathon de Paris. Malheureusement pour lui, en plus du soleil, c’est un mur en béton armé qu’il a rencontré vers le 33e, et donc il faudra revenir pour voir la ligne d’arrivée. Mais c’est un guerrier, il reviendra…

Quoi qu’il en soit, au bilan : cinq endroits, sept courses, vingt dossards… et deux podiums. C’était un beau dimanche !

Des podiums, comme s’il en pleuvait !
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