Ah, l’appel du dossard…
Déjà il est fort en temps normal à Toulouse, mais c’est également vrai en vacances. Qui, en effet, n’a jamais jeté un œil sur le programme sportif de son lieu de vacances, ou profité de la présence d’une affiche pour faire une petite course dans le coin de sa villégiature ?

A la clef, le plus souvent, un petit trail d’une dizaine de bornes, et une grosse ambiance au bout.

C’est un peu ce que Christophe a proposé à Leanne lors de leurs vacances chez les parents du premier, à Latour-de-Carol. Sauf que la course en question, c’était effectivement sur une boucle de trail de 4 km avec 80 m de dénivelé… mais c’était un 12 heures !!!
Si les 6 heures de Capitany ou du Lauragais ne vous parlent pas, rappelons le principe : pendant x heures, les concurrents arpentent la boucle, en courant, en marchant, en s’arrêtant autant qu’ils le veulent, et doivent repasser la ligne après l’expiration du délai. Et le vainqueur est celui qui a fait le plus de tour. Comme aux 24 heures du Mans, mais sans moteur.

Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je courais…

En tout cas nos deux tourtereaux se sont pris au jeu, en courant (tranquillement au début, c’est long, une demi-journée entière, surtout sur les dernières 12 heures !). Christophe est même allé jusqu’au marathon sans s’arrêter, avant de commencer à alterner marche et course. Il faut dire aussi qu’il est originaire du village, et qu’il y règne toujours un jeu d’influence entre les rives droite et gauche, donc qu’il est important de bien figurer ! Et puis c’est sur la fin que se jouent ces courses, quand la fatigue vient et que les plus vaillants “ramassent les morts”, autrement dit reprennent petit à petit les trop téméraires partis trop vite.
Quoi qu’il en soit, ces courses se gagnent sur la régularité, et il ne faut donc pas trop s’arrêter pour compter les pâquerettes, ramasser les champignons ou faire des selfies…

80 m de dénivelé, ce n’est rien. Une fois.
80 m de dénivelé à chaque boucle, quand vous en faites 15 (pour Leanne) ou 20 (pour Christophe), ça devient infernal. A chaque tour, cette impression de devoir grimper l’Everest qui s’installe…

Partis à 6 heures du matin, à la frontale, les amoureux font les comptes juste avant l’apéro, à 18 heures… Et les comptes sont bons, et même carrément bons, puisqu’au bout du bout, c’est Leanne qui l’emporte chez les féminines. Quant à Christophe, galant comme il se doit, il ne prend “que” la deuxième place pour ne pas voler la vedette à sa chère et tendre.

“Morning run”… C’est ça… Le vrai titre devrait être “Morning, Lunch and Afternoon run” !!!

Seule ombre au tableau : les podiums, prévus le lendemain, n’auront jamais lieu, la pluie le froid en ayant décidé autrement. Cependant, le comité des fêtes sait régaler, et si on pouvait s’attendre aux poids des vainqueurs en vin ou en saucisson comme dotation, c’est finalement un mix salé / sucré et liquide / solide qui est offerts à nos belles vachettes… qui se sont ensuite offert plusieurs jours de vacances sportives. Et on les comprend !

Reste LA question importante… Qui est partant pour 2021 ?

Boisson de récupération, barres énergétiques, le parfait ravitaillement pour les gagnants !
sdr_soft
Tiens, ma chérie, et si tu gagnais la course du village ?
Étiqueté avec :    

Un avis sur « Tiens, ma chérie, et si tu gagnais la course du village ? »

Laisser un commentaire