Bienvenue au Douzou

Il aura fallu 6 véhicules pour transporter 8 vachettes et 1 coach, du fait des nombreuses contraintes de chacun. C’est donc petit à petit, un par un ou deux par deux, que tout ce petit monde a convergé vers le Camping le Douzou, superbement installé dans un écrin de verdure, et dont le Toulouse Triathlon servait de clients tests aux nouveaux propriétaires qui avaient ouvert en avant-première rien que pour nous.

Dès les sacs posés dans les mobile-homes de luxe (une chambre chacun !), la première activité annoncée au programme était un trail de nuit. En fait, il s’est plutôt agi d’un slalom géant entre une noria de crapauds sortis de toutes parts pour traverser les chemins et aller on ne sait où. Avec quand même le challenge de la côte au bout du sentier, un petit raidillon qui a bien piqué les jambes.
De quoi mériter le premier apéro / pique-nique qui concluait la soirée, avant d’aller coucher tôt, histoire d’être parés à affronter le reste du programme bien chargé.

Le triathlon du samedi

Stage Périgord 2017 - Petit déjeuner
Il est temps de prendre des forces pour la longue journée

Samedi matin, tout le monde est au petit-déjeuner dès potron-minet, puis en selle dès 8 heures, pour une sortie à base de “Tiens, il y a une côte, et si on la faisait trois fois au seuil“… Vélo avec exercices spécifiques, donc, avant de se mettre en route vers Puy-L’évèque où la petite troupe arrive en fin de matinée, juste à temps pour le pique-nique.

Dès le déjeuner fini, la piscine ouvre (rien que pour le club pendant une heure), et les exercices s’enchaînent, pendant que des bénévoles installent au dehors les tables et chaises sous chapiteau pour la “fête de l’eau” prévue le soir même, mais à laquelle les vachettes ne pourront pas assister.

Le plus dur commence à la sortie de la piscine…
Si Angel et Philippe ont pu partir en avance pour rallier le spa tranquillement, les six autres sont lancés deux par deux, toutes les deux minutes, dans un contre-la-montre endiablé. Et à ce petit jeu, ce sont Hugo et Florian qui explosent les compteurs, reprenant en seulement 10 minutes Alexandre et Franck partis devant. Julien et Damien, partis en dernier, ne reverront jamais les deux petits jeunes, se contentant de reprendre les vétérans à quelques kilomètres de l’arrivée.

Petite inquiétude au spa, où sont garées les voitures : Angel et Philippe n’y sont pas, alors qu’ils auraient dû attendre le reste de la bande… Renseignement pris au téléphone, ils sont partis vers un autre village nommé Gourdon.

Stage Périgord 2017 - Les vélos
Le parc à vélo officiel du camping

Le groupe se sépare donc un moment : Flo garde les sacs, Hugo part en quête d’un pneu, Bastien des deux vachettes égarées, et les quatre autres se lancent dans l’enchaînement de course à pied, à un rythme de sénateur asthmatique. Le vélo à bloc a sans doute laissé des traces !
Tout le monde se regroupe cependant rapidement et peut se délasser sereinement dans le spa et le sauna à quelques encâblures du camping… qu’ils retrouvent plus tard pour l’apéro bien mérité (célébrant au passage la victoire de l’Irlande sur l’Angleterre qui se scelle au moment de l’arrivée dans la salle commune), et un repas succulent préparé par Stéphanie.
Les lasagnes sont bien là, y compris en version végétarienne, et en quantité telle que même un groupe de triathlètes affamés n’en vient pas à bout !

Dimanche, c’est tout sauf repos

Le timing du matin n’a pas changé au réveil. En revanche, le programme est plus simple : 140 bornes de vélo attendent les vachettes… et ce, avec toujours autant d’exercices spécifiques, de sprints lancés de plus ou moins loin pour atteindre les pancartes, et d’options à base de petit crochets depuis l’itinéraire principal pour avoir le plaisir de faire une côte d’exception.
Le tout dans les paysages variés et fabuleux du Périgord, faits de maisons en pierre parfaitement entretenues, de manoirs, de châteaux perchés, de falaises et d’anciens habitats troglodytes. Et évidemment, il n’y a pas un seul kilomètre de plat !

Stage Périgord 2017 - Le groupe dimanche au départ
Fringants dès 8 heures, avant le départ…
Stage Périgord 2017 - Le groupe dimanche après-midi
…toujours fringants à La Roque-Gageac, 5 heures et 120 bornes plus tard

La pause sur le parking du supermarché de Sarlat est saluée par tous, et Bastien, qui dévoile un ravitaillement improvisé derrière le camion avec gâteaux salés, colas et bonbons devient immédiatement l’idole des vachettes !
Et c’est ragaillardies qu’elles repartent pour la dernière heure en selle, avant le sprint final pour le retour au camping, et le déjeuner tardif, mais d’autant plus désiré.

L’après-midi, le programme varie : soit de la course à pied (3 x 5 km à allure cible marathon IronMan), soit vélo de récup (des fois que le matin, il n’y en ait pas eu assez), et séance de cryothérapie pour les courageux dans le ruisseau qui traverse le camping.

Stage Périgord 2017 - Cryothérapie
Elle est pas si froide, je te dis. La preuve, tous les icebergs ont fondu

Le soir, le programme de récupération ne change pas (on ne change pas une équipe qui gagne) : apéro, super dîner, et coucher tôt !

Une matinée pour finir en beauté

Stage Périgord 2017 - Au belvédère de Domme
Domme, son belvédère, sa vue… et la côte qui va avec !

Lundi matin, c’est l’emballage final : derniers tours de roue pour une “sortie touristique de 40 bornes environ”.
Touristique, cela veut juste dire que le parcours traverse les plus jolis villages du coin : Domme, Sarlat, Montfort. Le rythme, lui, n’a rien de la balade de santé, le profil est toujours aussi vallonné (ah, si, il y a quand même eu 4 kilomètres de plat au passage sur une ancienne voie ferrée reconvertie en piste cyclable bitumée, ce furent les seuls de tout le stage !), et les nombreuses pancartes propices à autant de sprints endiablés.

Stage Périgord 2017 - La pancarte de Montfort
Pancaaaarte !!! Mais pour ne pas y laisser toutes ses jambes, il ne fallait pas partir de trop loin
Stage Périgord 2017 - La Franquie
Dernière pancarte du stage, en haut d’une côte raide et piégeuse… Francky, vainqueur en catégorie vétéran cuit de la Franquie, Hugo, futur ex-champion régional de Run & Bike et Flo, premier au sommet mais deuxième du KOM pour quelques malheureuses secondes

Au retour, seuls deux courageux enchaîneront en course à pied pour un aller-retour à fond sur le chemin aux crapauds… sans crapauds.

Puis tout le monde doit se résigner à remballer toutes les affaires, à ranger les vélos, à saluer nos hôtes qui nous ont chouchouté pendant ces trois jours (et à qui nous souhaitons une super saison, mais avec un site remarquable et un accueil aussi chaleureux, tout va bien aller pour eux), et à se diriger vers Gourdon (le bon, cette fois !) pour le repas final dans un restaurant de la ville.

A l’année prochaine !

Bilan du stage Périgord 2017 en chiffres

  • Plus de 16 heures de sport
    • 11h20 en selle
    • 2h50 en baskets
    • 2h00 dans l’eau, dont une avec la piscine rien que pour le club, et sans compter le ruisseau au camping
  • 340 km de bonheur sur les routes et les chemins
  • 4 410 m de dénivelé (mais non, mais non, c’est tout plat, le Périgord)
  • 624,5 crapauds sur le trail de nuit
  • 73,6 km/h de vitesse maxi pour le descendeur fou
  • 47 sprints pancartes, dont 6 officiels
  • 1 blessé, avant même de commencer (au chargement de son camion)
  • Et… 0 KOM Strava malgré tous les efforts
Huit vachettes violettes dans le Périgord noir
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